Formation

L’expatriation, un bon moyen de se reconvertir professionnellement

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Que ce soit pour des raisons professionnelles, scolaires, familiales ou fiscales, les prétextes d’expatriation sont nombreux et variés. Travailler à l’étranger comporte de réels bénéfices pour le salarié, mais pour le conjoint, quand il s’agit de s’adapter à un nouvel environnement et surtout de retrouver un travail, les choses se compliquent…

Conjoint d’expatrié : les possibilités de reconversion

Partir vivre dans un nouveau pays n’est pas toujours chose évidente, les barrières sont nombreuses : langue, problèmes administratifs, adaptation à la culture et aux coutumes… C’est pourquoi il est d’autant plus difficile de trouver un travail.

  • 90 % des conjoints d’expatriés sont des femmes
  • Seule la moitié des conjoints souhaitant travailler parviennent à décrocher un poste d’après une étude réalisé par Expat Communication

Face à cet état des lieux, certains conjoints d’expatriés envisagent de se reconvertir.

 

Se reconvertir grâce à l’enseignement

Enseigner le français à l’étranger est un domaine de reconversion possible.

En effet, le Français est enseigné partout dans le monde et la demande est forte ! Le plus simple quand on n’est pas enseignant de base est d’obtenir le Diplôme d’Aptitude à l’Enseignement du Français Langue Etrangère, auprès de l’Alliance Française, du CNED, ou d’un autre organisme. Ce titre permet d’enseigner la langue française à des étrangers non francophones.

La formation peut se faire en France mais également à l’étranger via des cours par correspondance. Cependant ce diplôme nécessite du temps et de l’argent : la formation se prépare en un an minimum, et coûte environ 1200 €.

 

Quand l’expatriation génère des coachs !

Certaines personnes ont ainsi décidé de garder leur métier, et de s’y spécialiser comme « coach d’expats ». Ils continuent donc leur activité mais sous la casquette de coach, en conseillant les autres expatriés dans leur domaine d’expertise (coach sportif, conseillers immobiliers et fiscaux, coach culinaire…).

Pour réaliser cette profession, aucun diplôme n’est indispensable. Cependant il est préférable de suivre une formation. Celle-ci permettra ainsi, en plus de rendre vos compétences fiables vis-à-vis des gens, d’accéder à des organismes comme l’International Institute of Coaching et de se créer un premier réseau, ce qui n’est pas chose facile lorsqu’on arrive dans un pays étranger. La formation est onéreuse : généralement 2500€ pour une durée de 6 à 24 mois, qui peut se réaliser dans un établissement ou en e-learning.

Les avantages de cette reconversion sont toutefois nombreux : tout d’abord parce que tous les métiers sont concernés, mais également parce que cette activité peut se réaliser partout, sur place ou à distance, et que la formation peut se faire rapidement.

Le retour des expatriés en France est également un sujet à prendre en considération. En effet, la réintégration professionnelle est d’autant voire plus difficile que l’expatriation. Connaissances et compétences non reconnues, sentiment d’incompréhension… les raisons sont multiples.

 

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